Junkfood : quand la malbouffe à l’américaine s’invite chez nous !

Santé

Les industriels ne nous veulent pas du bien, c’est un fait certain. Ils ajoutent du sucre dans les produits salés, du sel dans les produits sucrés, retirent des aliments le bon gras et ajoutent de l’eau pour que le poids nous donne l’illusion d’en avoir pour notre argent. 

Finis le traditionnel jambon-beurre ou la part de pizza toute simple avec de la tomate et un peu de fromage, on veut du triple cheese et que ça dégouline de sauces en tous genres, du main moelleux toujours plus gourmand, on veut des glaces nappées de caramel, de chantilly et des éclats de biscuits en topping, les portions sont adaptées pour les géants, et si on en veut en plein milieu de la nuit, ce n’est pas un problème, on nous le sert au pied de l’immeuble, même plus besoin de marcher pour récupérer toute cette pitance. 

Le sucre se cache partout, et notamment dans la junkfood, la streetfood et autres restauration rapide (ou pas rapide). On ajoute du sucre dans les pizzas, dans le riz des sushis, dans les chips, les biscuits apéritifs, le pâté, les tartinables… 

Soyez aussi attentifs aux étiquettes lorsqu’il s’agit de plats tout prêts qui proviennent des supermarchés – tous les types d’industrie alimentaire sont concernés, l’industrie alimentaire certifiée biologique n’est malheureusement pas épargnée. Plus un aliment arrive en premier sur l’étiquette, plus il est présent dans le produit. 

Attention au sel, au sucre et aux acides gras trans qui sont des graisses hydrogénées d’origine végétale qui participent à augmenter le taux de mauvais cholestérol, favorisent la résistance à l’insuline et les risques de maladies cardio-vasculaires. 

Enfin, sachez qu’un produit alimentaire industriel qui comporte plus de cinq aliments est considéré comme un aliment ultra-transformé. Je vous laisse seul juge des produits qui jonchent les rayons des supermarchés dont les listes d’ingrédients sont longues comme le bottin. 

Tous les procédés qu’utilisent les industriels pour séduire notre palais sont rarement – voire jamais – en faveur de notre santé. Il se joue des milliards chaque année, on comprend bien pourquoi la lutte est déloyale, ils emploient l’arme du goût pour nous pousser à consommer toujours plus.

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